Karine Le Marchand, pétillante présentatrice des « Maternelles » sur France 5, entre autres, nous a gratifié d’une bien sympathique émission « spéciale 1er avril ». On a le plaisir de la retrouver, dans le beau rôle de maîtresse de cérémonie pour les Molières, le 28 avril prochain sur France 2 à 20h50. Il s’agit là de sa troisième année consécutive à la présentation de cette remise de prix…
Votre émission « Les Maternelles », spéciale 1er avril, a été un joli spectacle, d’où est venue cette idée de faire une telle émission… que le public a d’ailleurs bien suivi ; une autre satisfaction ?
Merci, c’était mon idée depuis que je suis arrivée il y a 4 ans, mais le 1er avril tombait soit un week-end, soit un mercredi, bref, un jour où on n’est pas diffusé. Alors cette année, on était ravis, tout le monde était partant. Chacun des journalistes et des rédactrices en chef notaient leurs idées loufoques, on était comme des gosses en réunion, on ne savait pas jusqu’où aller…C’est dur parce qu’un 1er avril, ce n’est pas une parodie, il ne fallait pas être drôle mais toujours à la limite du possible. Tout le monde a joué le jeu, on n’avait pas un rond, tout le monde est venu gratuitement jouer la comédie, les copains, la famille, l’équipe, au final, on était crevés, et incapables de dire si c’était bien. On n’avait aucun recul, c’était l’angoisse.
Nous réservez vous d’autres surprises avec « Les Maternelles » comme par exemple l’an passé, vos « délocalisations » aux Antilles, de bons moments sans doute… Prévoyez-vous-en d’autres pour cette année, peut-être en Polynésie, Nouvelle Calédonie ?
Les Maternelles aux Antilles, c’était aussi mon idée, et ça a été extraordinaire comme expérience, de celles dont une équipe se souvient, car elle soude tout le monde, elle crée du souvenir commun.En plus l’accueil était fabuleux, ça nous a beaucoup enrichi. Mais cette année, j’ai un peu envie de me poser pendant les vacances, l’année dernière avec « Les Tabous de… », je n’en ai pas pris. Là, je vais souffler et profiter des miens.Et puis j’ai envie de me laisser porter par les idées des autres. Si elles viennent, tant mieux, sinon, je pars en vacances. Mais j’adorerais repartir pour la Nouvelle Calédonie, la Guyane, la Polynésie, ça c’est sûr… Ils sont français et on ne parle jamais d’eux, à part pour le tourisme et les revendications. C’est une honte.
Le 28 avril prochain, vous nous donnez rendez-vous avec la cérémonie des Molières, pour la troisième année consécutive Après vos deux précédentes prestations réussies, et saluées par les audiences, comment abordez-vous cette édition 2008, aux côtés de Clovis Cornillac et de Barbara Schultz ?
Holà bijou, holà ! Salué par les audiences, comme vous y allez ! Sachant que 5% des français vont régulièrement au théâtre, faire 10% de PDM, soit, c’est bien, mais bon, j’adorerais que ça fasse plus, quand même ! Mais bon le but, finalement, est de rendre hommage aux gens de théâtre, et de donner envie aux téléspectateurs d’y aller plus souvent. Faire cet exercice, en direct, et en public, c’est mon coup d’adrénaline annuel, je n’en dors pas, ou alors quand je dors, je rêve que je me casse la figure avec mes talons. Mais quel bonheur ! Et c’est la seule émission où je peux m’habiller en princesse sans être ridicule. J’adoooooore !
Par rapport aux « Maternelles » et « Tabous de… », Les Molières c’est tout un autre exercice de style pour vous. Comment vous y êtes vous préparée ? Des nouveautés particulières cette année à ces Molières ?
C’est une Cérémonie pleine de promesse, avec les producteurs Jérôme Revon et Stéphane Gateau, on essaye de l’améliorer depuis 3 ans, et je dois dire que j’ai hâte d’y être. Et cette année, beaucoup de très grands comédiens seront sur scène ; ça devient honorable de venir remettre un Trophée, et ça c’est une belle récompense pour nous. Les producteurs sont les maîtres des émissions de variété. Ils savent rendre hommage au théâtre tout en flattant l’œil et l’oreille du téléspectateur. Donc il y aura des chansons, des happenings, de l’émotion, ça va être une belle édition.
En juin prochain, une autre cérémonie aura lieu. Il s’agit du grand retour des « 7 d’or », cérémonie de remise de prix concernant le petit monde de la télévision, soudainement arrêtée en 2003. Et justement, il y a 5 ans, « les Maternelles », que vous ne présentiez pas encore, avait obtenu le 7 d’or de la meilleure émission éducative… L’émission s’est bien développée depuis ; espérez-vous quelques couronnements pour récompenser le travail de l’équipe ? Nourrissez-vous de tels espoirs avec « Tabous de… » ?
J’adorerais l’avoir, je regardais les 7 d’or quand j’étais petite. Je ne vais pas à la pêche aux compliments, mais avec l’âge, j’ai appris que quand ils viennent, ils faut savoir les recevoir. Et ce serait fantastique pour toute l’équipe. Depuis 7 ans, tout le monde bosse d’arrache pied pour faire une émission digne et instructive tout en étant joyeuse. Ce serait formidable de l’avoir. Quant à « les Tabous de… », c’est mon bébé, je l’ai écrit, coproduit, présenté, si j’étais récompensé pour ça,…je crois que je serais comblée…
Je vous remercie Karine d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions.
par Damien D.
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