Kareen Guiock
Des Antilles à la métropole
Originaire de Guadeloupe et de Martinique, c’est en Guyane qu’a grandi Kareen Guiock. Très tôt, elle s’est passionnée pour le journalisme, participant à des émissions de télévision et de radio. Inspirée par le caractère très cosmopolite de la Guyane, Kareen voulait parler de cette richesse culturelle. France-Guyane lui a donne sa chance et lui a offert une page… elle n’avait alors que 13 ans ! Elle s’est occupée de sujets culture et de musique « J’avais 13 ans et j’allais rencontrer et interviewer les artistes de chez nous ! Ils étaient très sympas, il y avait un bon contact avec eux. Par contre ça se passait moins bien avec les managers qui avaient tendance à nous jeter tout étonnés de voir des gamins débarquer. Les artistes nous courraient après pour nous rattraper ! (rires) » se souvient Kareen. Plus tard au lycée, elle a participé à des émissions de radios et a pris part à des groupes de prises de paroles.
Kareen a pris la direction de la métropole, et Paris en particulier, pour y suivre ses études. Elle a passé une classe prépa, et est sortie de fac avec une maitrise de philosophie. En parallèle de ses études, elle s’est adonnée à sa passion le journalisme.
Quand la passion devient métier…
A 19 ans Kareen est devenue rédactrice-en-chef de Koktel magazine, un magazine mensuel de 80 page. Elle était alors la petite jeune au sein d’une rédaction de journalistes quadras. Elle a apporté la fougue de la jeunesse dans cette équipe et a appris beaucoup auprès de ses collègues.
Kareen en est venue à co-animer une émission sur la radio Média Tropical. Elle y est restée peu de temps mais cette expérience lui a été profitable « J’y ai fait de belles rencontres, comme Claudy Siar par exemple, qui m’a proposée ensuite une chronique- billet d’humeur dans son émission sur RFI. »
Elle s’est oriente ensuite vers la télévision « J’ai passé un casting pour animer une émission musicale sur LCA (La Chaine Africaine), mais on m’a dit « toi ce sera le JT. » Cela a a été très formateur. » confie-t elle. Si Kareen a postulé pour une émission musicale, c’était aussi qu’elle avait été manager pour quelques artistes « Après mon expérience passée avec les managers, j’ai peut être voulu comprendre pourquoi ils réagissaient comme ça ! (rires) » déclare-t elle.
Elle a cumulé les expériences avec des piges sur plusieurs médias : elle a présenté un festival de musique pour Arte, accompagné les automobilistes des routes de l’ouest de la France sur Autoroutes FM. En 2007, et pendant 3 ans, Kareen a animé une libre-antenne sur Tropiques FM.
Un Turbo dans sa carrière
En janvier 2001, Kareen a rejoint M6 et l’équipe de Turbo « J’ai rejoint l’émission suite au conseil d’un réalisateur de LCA qui travaillait aussi pour Turbo. J’ai eu un entretien avec Dominique Chapatte, ça s’est bien passé et j’ai été embauchée. » précise-t elle. Au sein de l’émission, Kareen comme ses collègues a fait baver d’envie les téléspectateurs en réalisant les essais de voitures d’exceptions « C’est un vrai privilège! On joint l’utile à l’agréable ! » Ainsi Kareen a tracé sa route avec Turbo qui a fêté ses 25 ans en 2012.
Au fil des saisons Kareen se fait plus présente à l’antenne de M6. Elle participe au 19:45, le JT de M6 lancé en septembre 2009. Elle y anime, en alternance avec ses collègues de la rédaction, la rubrique Expliquez-nous « La nature de cette rubrique-là est d’être explicative et aussi interactive. C’est dans l’ADN de M6 d’être dans la pédagogie ! » . A l’été 2011, la belle antillaise se voit confier le rôle de joker du 19:45 du 18 juillet au 18 aout « J’ai passé un mois de rêve ! (rires) » ajoute-elle.
Depuis septembre 2012, kareen Guiock présente le 12:45, le JT de la mi-journée sur M6, qui enchaine record d’audience sur record d’audience ! En juin 2014, M6 lo a confié les commandes d’une émission de divertissement « La plus belle région de France. »
Journaliste le jour, chanteuse la nuit
Quand Kareen Guiock la journaliste s’efface c’est pour laisser place à la chanteuse. La chanson est une sorte d’exutoire pour elle « La journaliste est neutre, la chanteuse ne l’est pas. La journaliste est objective, la chanteuse est subjective ! (rires) C’est complémentaire. Ce que je ne peux pas dire dans le journal, je peux l’exprimer en chantant. J’ai besoin de cet équilibre. C’est essentiel dans ma vie. » …
par Damien D., le 17 août 2011, mis à jour le 26 aôut 2015.